mercredi 31 mars 2010

Alpinisme

Alpinisme

Le terme alpinisme désigne l'ensemble des activités d'ascension en montagne pratiquées à des fins récréatives ou de recherche. Bien que ce sport soit généralement associé à l'assaut périlleux de sommets redoutables, il comporte différents niveaux. En effet, bien des gens se contentent de faire des randonnées en moyenne montagne, tandis que d'autres se spécialisent dans l'escalade, que ce soit d'un rocher de 5 m ou d'une falaise de 1000 m, ou encore de parois enneigées ou glacées; enfin, certains combinent ces trois types d'activité pour atteindre les grands sommets alpins du monde.

Si l'ascension de montagnes se pratique depuis des siècles, soit pour des raisons religieuses ou simplement pour avoir une meilleure vue du paysage, elle constitue un loisir depuis moins de 150 ans. Vers le milieu du XVIIIe siècle, les naturalistes européens dirigent leur attention vers les glaciers de la vallée de Chamonix, en France, et leurs études, combinées à l'intérêt victorien pour les phénomènes naturels, éveillent une fascination générale pour la montagne. Les premières ascensions dans les Alpes du centre de l'Europe, comme celle du Mont-Blanc en 1786, sont entreprises au nom de la science, mais dans les premières décennies du XIXe siècle, Allemands, Français et Suisses pratiquent l'alpinisme pour le plaisir. Toutefois, ce sont les Britanniques qui popularisent ce sport. Pendant l'âge d'or de l'alpinisme, c'est-à-dire de 1854, l'année de l'ascension du Wetterhorn, en Suisse, par Alfred Wills, à 1865, qui voit la conquête du Cervin par les équipes d'Edward Whymper et du révérend Charles Hudson, une soixantaine d'escalades des plus difficiles et spectaculaires sont exécutées pour la première fois dans les Alpes, principalement par des Britanniques.

Dans les quinze années qui suivent l'ascension du Cervin, tous les monts importants des Alpes sont escaladés, et les alpinistes recherchent de nouveaux défis. Certains s'attaquent à des parois plus difficiles de sommets déjà atteints et d'autres explorent de nouvelles chaînes de montagnes : les Andes en Amérique du Sud, le Caucase en Russie, l'Himalaya, les montagnes de l'Afrique et celles de l'Ouest en Amérique du Nord.

Auteur BART ROBINSON

mardi 30 mars 2010

Réfrigération verte

(Agence Science-Presse) - Le réfrigérateur qui fonctionne par ondes sonores: l’idée peut paraître loufoque, mais elle plane depuis longtemps parmi les scientifiques. C’est finalement le Laboratoire de recherche appliquée de Penn State qui vient de gagner la course. Son congélateur thermoacoustique à l’hélium vient d’être mis en fonction dans un magasin Ben & Jerry's de New York. Le fabricant américain de crème glacée a d’ailleurs financé la recherche.

La thermoacoustique consiste à utiliser une onde sonore pour provoquer une succession rapide de compression et d’expansion du gaz. Ainsi, expliquent ses concepteurs, il suffit de faire en sorte que le refroidissement –un gaz se refroidit lorsqu'il est en expansion– se fasse à une extrémité du système, tandis que la chaleur – un gaz se réchauffe lorsqu'il est comprimé – est évacuée à l’autre bout.

Compacte, la nouvelle technologie est tout désignée pour de petits appareils comme le distributeur à jus ou le comptoir de crème glacée, mais son avantage premier est ailleurs : elle permet de remplacer les hydrofluorocarbures (HFC) par un gaz inerte, donc inoffensif pour l’environnement.

En effet, bien que les HFC de nos frigos ne soient pas supposés détruire la couche d’ozone comme les anciens CFC, ils ont tout de même un grand impact sur l’effet de serre. S’ils devaient être à leur tour bannis, les inventeurs du congélateur à hélium croient que leur technologie pourrait se retrouver dans les frigos et climatiseurs domestiques.

Quant à l’onde sonore, elle provient d’un haut-parleur très puissant. Mais l’appareil ne laisserait filtrer qu’un faible bruit, assure-t-on. Espérons-le ! Ce serait en effet un non-sens que le frigo vert remplace la pollution de l'air par la pollution sonore...

lundi 29 mars 2010

Mario Dutil Alpiniste et Conferencier

www.mariodutil.com
Mario Dutil – Une première
Les alpinistes Mario Dutil, Maxime Jean et Claude St-Hilaire, sont devenus, en mai 2004, la première équipe entièrement québécoise à gravir le Mont Everest. Avec ses 8,848 mètres, l'Everest est la plus haute montagne du monde.
Entre 1995 et 2009, Mario Dutil a escaladé pas moins de 42 montagnes. Sa notoriété l’amène à donner de nombreuses vidéoconférences. Ce passionné de la montagne aime partager avec le public ses expériences vers les sommets les plus convoités des cinq continents.
Les jeunes et les moins jeunes sont toujours étonnés d’apprendre à quel point l’ascension d’une montagne comme le Mont Everest exige de l’humilité et de la patience. Les conditions y sont extrêmes, les risques d’avalanche sont réels et les chutes de roches, fréquentes.
Les alpinistes doivent aussi composer avec le mal des montagnes. La raréfaction de l’oxygène peut avoir des effets dangereux pour la santé.
Dutil a dû puiser au plus profond de lui-même pour trouver l’énergie nécessaire à son ascension, au cours de laquelle il a perdu pas moins de 17 kilos.
Une fois au sommet, cependant, le spectacle qui se présentait à ses yeux lui a fait oublier les sacrifices: « Illusion ou réalité, la courbure de la Terre m’a sauté aux yeux, " se souvient-il. « Je pouvais voir partout où mon regard se portait, sans aucune limite ! "
Mario Dutil croit fermement en Dieu. C’est ainsi qu’une fois rendu au sommet, il y a enfoui une toute petite Bible, d'un poids d’à peine 6 grammes. « La plus petite Bible du monde sur la plus grosse montagne du monde », précise-t-il.
Amateur d’alpinisme depuis l’âge de 36 ans, il se dit privilégié d'avoir eu la possibilité de contempler la splendeur de la création lors de ses expéditions à travers le monde.
Mario Dutil raconte ses périples aux jeunes dans les écoles de manière à leur faire comprendre qu'ils peuvent aller au bout de leurs rêves. Il suffit qu’ils y croient et qu’ils posent les gestes pour y parvenir.
« Tout est possible! », aime-t-il à leur dire.
Une belle façon de stimuler leur goût d’apprendre et d'entreprendre.
www.mariodutil.com

jeudi 25 mars 2010

pas toujours vert

17 février 2010
Les produits locaux : pas toujours verts

Édité par Jean-Philippe Peretti, Ultimatum Media, Québec
rs@ultimatummedia.com

Contrairement aux idées généralement reçues, il est faut de croire que les denrées provenant de sa propre région constitue une habitude verte.
Si l’on se fie à l'Institut économique de Montréal, les partisans de l'achat local de nourriture devront faire une profonde réflexion.
Selon le géographe de l'Université de Toronto, Pierre Desrochers, les aliments produits à des milliers de kilomètres contribuent moins au problème des gaz à effet de serre qu’on veut bien le croire. Au contraire, on calcule qu'en moyenne, 83 % des GES liés à l’alimentation sont générés lors de la production de la nourriture, et seulement 11 % lors du transport de ces denrées.
Bien que cela paraisse paradoxal, produire des aliments à un endroit où sa culture est efficace peut être plus écologique, même s’ils doivent être transportés sur des milliers de kilomètres. Travailler une parcelle inefficace nécessite de plus grandes quantités de carburants et d'engrais – ce qui génère beaucoup d'oxyde d’azote, dont le potentiel de réchauffement climatique est 298 fois plus élevé que celui du CO2 - pour une même quantité de nourriture produite.
En Angleterre, cultiver une tonne de tomates entraîne le rejet de près de 2 tonnes et demie de gaz carbonique dans l'atmosphère, contre seulement 0,6 tonne en Espagne, où l’on chauffe moins les serres. Les fermiers de Californie peuvent récolter jusqu'à 50 000 kg de fraises sur un hectare de terre. En Ontario, on en récolte 5 à 7 fois moins sur une même superficie.
Pierre Desrochers ajoute que le mode de transport a un impact important sur le bilan de gaz à effet de serre. Même sur de très grandes distances, dit-il, les émissions «par unité» du transport en paquebot demeurent plus faibles que celles du transport par camion. Donc, affirme-t-il, la notion des kilomètres alimentaires ne veut plus dire grand-chose».
Chercheur de la faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval, Frédéric Guay, étudie également les effets environnementaux de l'agriculture. Selon lui, acheter du producteur local n’améliorera pas le bilan de CO2.
En focalisant uniquement sur les gaz à effet de serre, on oublie que la Californie, par exemple, autorise toujours l'utilisation du bromométhane comme insecticide dans certaine cultures, même s'il est interdit dans bon nombre de pays à cause des dommages qu'il cause à la couche d'ozone.

Source : Le Soleil

mercredi 24 mars 2010

"L’essentiel n’est pas de vivre, c’est d’avoir une raison de vivre !"

"L’essentiel n’est pas de vivre, c’est d’avoir une raison de vivre !"

Les gens heureux aiment être actifs et relever des défis. Ils s’inquiètent peu pour l’avenir.

Cette attitude contraste avec celle des gens qui n’ont pas de buts dans la vie et qui se contentent de la routine quotidienne. Les jours passent sans que le lendemain soit très différent ou meilleur que la veille.

Une vie, on n’en a qu’une seule. Elle est trop courte et trop précieuse pour ne pas en profiter !

Se donner des buts contribue à avoir une bonne qualité de vie et une bonne santé. Une vie heureuse ne s’obtient que si on le désire vraiment. Cela donne un sens à la vie. Encore faut-il que les objectifs à atteindre soient clairs, précis et réalisables.

Mario Dutil ne se serait jamais lancé dans l’escalade de montagnes sans s’être, au préalable, fixé des objectifs. « Je carbure aux défis, dit-il. Il ne faut surtout pas me dire qu'une chose est impossible. Ça va me motiver à chercher par tous les moyens à faire tomber les barrières. »

Ce qui caractérise les gens persévérants, comme Mario Dutil, c’est leur capacité de continuer à avancer avec un pas assuré dans la voie qu’ils ont choisie, malgré les dangers qui jalonnent la route.

La visualisation et l'imagerie mentale sont parmi les techniques qui peuvent aider à atteindre les objectifs visés. Lorsque vous les visualisez, vous vous en rapprochez, car votre cerveau assimile ces informations. Vous augmentez ainsi vos chances de réussite.

Dans son livre La Sagesse du Plaisir, Daniel Chabot compare le cerveau « …à un ordinateur qu'on peut programmer. La visualisation est une technique de programmation. La visualisation conçoit l'action à l'avance… »

Faire des plans, les préparer, les agencer et les organiser, c’est stimulant et enthousiasmant pour Mario Dutil. Pendant les jours, les semaines ou les mois passés à les accomplir, les concrétiser et les réaliser, les soucis de la vie prennent moins d’importance! Quand on réussit, quand les efforts aboutissent, c’est la joie complète !

Comme Mario Dutil, prenez le temps de réfléchir, de bâtir des projets. Il s’agit d’un très bon moyen pour avancer, progresser, se motiver et se dépasser !

On n’est jamais trop jeune ou trop vieux pour réaliser des exploits. La preuve, le skieur et alpiniste japonais Yuichiro Miura, a atteint le sommet de l’Everest, en 2008, à l’âge vénérable de 75 ans.

Par Jean-Philippe Perreti Ultimatum Media

mont blanc

Mont Blanc www.mariodutil.com

Le mont Blanc (en italien monte Bianco), dans le massif du Mont-Blanc, entre le département de la Haute-Savoie (France) et la vallée d'Aoste (Italie), objet d'un litige entre les deux pays, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Avec une altitude de 4 810,45 mètres, il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en considérant les montagnes du Caucase dont l'Elbrouz est le plus haut sommet.

Le sommet a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent aujourd'hui de le gravir avec une préparation sérieuse. Il est un objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles.

Situation
Le mont Blanc s'élève au cœur du massif du Mont-Blanc et constitue le point culminant de la chaîne des Alpes. C'est également le plus haut sommet d'Europe occidentale, ce qui lui vaut le surnom de Toit de l'Europe. Il se situe à cheval entre la France et l'Italie, au sud de Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie, 200 kilomètres à l'est de Lyon) et au nord-ouest de Courmayeur (vallée d'Aoste, 150 kilomètres au nord-ouest de Turin).

Il domine les fameuses aiguille du Midi au nord et Grandes Jorasses au nord-est, et alimente directement le glacier des Bossons vers la vallée de l'Arve.

Depuis le sommet du mont Blanc, il est possible de voir ou d'apercevoir quatre massifs montagneux : le Jura, les Vosges, la Forêt-Noire et le Massif central. La vision théorique lointaine dépend de la géomorphologie et de l'influence de la courbure terrestre.




Altitude du mont Blanc
La vue depuis le sommet du mont Blanc.

Depuis 1863, l'altitude officielle du plus haut sommet des Alpes a longtemps été de 4 807 mètres (altitude ellipsoïdale géopotentielle), même si elle avait été affinée à 4 807,20 mètres en 1892.

Le mont Blanc est le plus haut sommet d'Europe occidentale. Cependant, si on considère que l'Europe s'étend jusqu'au Caucase — conformément à la vision géopolitique du Conseil de l'Europe —, alors quatre sommets le dépassent sur les territoires russes et géorgiens : l'Elbrouz qui culmine à 5 642 mètres, le Dykh Tau à 5 203 mètres, le Chkhara à 5 058 mètres et le Kazbek à 5 047 mètres.

L'altitude donnée est toujours celle de l'épaisse couche neigeuse coiffant la cime. Du sommet jusqu'à mi-hauteur, il est recouvert de « neiges éternelles » (de 15 à 23 mètres d'épaisseur). Le sommet rocheux, lui, culmine à 4 792 mètres et il est décalé de 40 mètres à l'ouest par rapport au sommet, d'après les instruments radar et des carottages.

Climat
Sommet du mont Blanc.
Au sommet, la vitesse du vent peut atteindre 150 km/h et la température -40 °C,.
Les conditions météorologiques peuvent changer très rapidement (neige, brouillard). Le vent renforce l'effet de froid (effet de Windchill) : la température apparente chute de 10 °C tous les 15 km/h de vent.

Il peut contribuer à lui seul à l'échec d'une ascension, même par des professionnels.




Géologie

Le mont Blanc est représentatif de la géologie du massif : il est constitué de granite aux parois abruptes à l'est et au nord tandis que le pluton est recouvert de gneiss à l'ouest et au sud. Il se situe donc à la jonction entre ces deux masses rocheuses cristallines, le sommet lui-même, entièrement sous la neige, étant très certainement constitué de gneiss.


Préparation

De nos jours, ce sommet accueille des centaines d'alpinistes par an et est considéré faussement comme une ascension longue mais facile pour peu que l'on soit bien entraîné et habitué à l'altitude. Cette impression est renforcée par le fait que lorsqu'on se trouve à l'aiguille du Midi, par beau temps, le mont Blanc peut paraître comme « une aimable colline enneigée », 1 000 mètres plus haut.

Le mont Blanc vu de l'aiguille du Midi.

Cependant, chaque année, le massif du mont Blanc fait de nombreuses victimes (5 à 7 par an rien que par la Voie Royale). C'est une course qui nécessite d'avoir un minimum de connaissances de la haute montagne et qui ne doit pas être faite sans être accompagné par un guide ou pour le moins par une personne compétente, ni sans un équipement adéquat. Il s'agit d'une course réellement longue qui présente des passages délicats comme le couloir du Goûter avec des chutes de pierres ; de plus, une nuit dans le refuge est une condition minimale pour s'habituer à l'altitude et être moins exposé au redoutable mal aigu des montagnes qui peut entraîner la mort.

Preuves de cette difficulté, 120 interventions ont été réalisées en 2006 par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) dont 80 % pour épuisement (mauvaise préparation physique, manque d'acclimatation) ; 30 % des alpinistes présentent des blessures (gelures, blessures par crampons, troubles liés à l'altitude) lors de leur retour au refuge. Le taux de réussite est de 33 % seulement sans l'aide d'un professionnel (50 % avec). En cas de dégradation des conditions climatiques, il faut impérativement rebrousser chemin.

L'ascension demande une technique spécifique en alpinisme qu'il ne faut pas négliger : préparation de fond 3 mois avant le départ, usage des crampons et piolet, progression avec encordement, acclimatation à l'altitude. Malgré tout cela, 2 000 à 3 000 personnes réussissent l'ascension chaque année.


Les différents itinéraires
Le mont Blanc, vu du Brévent.
Il existe quelques itinéraires « classiques » pour faire l'ascension du mont Blanc :

* la Voie normale ou Voie des Cristalliers, ou « Voie Royale ». Au départ de Saint-Gervais, on monte tout d'abord par le TMB (Tramway du Mont-Blanc) pour rejoindre le Nid d'Aigle. L'ascension débute alors en direction du refuge de Tête Rousse, puis passe par le dangereux couloir du Goûter (chutes de pierre fréquentes) afin de rejoindre le refuge du Goûter pour la nuit. Le lendemain (départ vers 2 h), l'ascension passe par le Dôme du Goûter, le refuge Vallot et l'arête des Bosses. Il s'agit sans doute de l'itinéraire le plus fréquenté ;
* la Voie des 3 Monts Blancs, ou « La Traversée ». Au départ de Chamonix-Mont-Blanc, on monte tout d'abord par le Téléphérique de l'aiguille du Midi, puis on descend en direction du col du Midi. De là, on rejoint le refuge des Cosmiques pour y passer la nuit. Le lendemain, l'ascension passe par le Mont Blanc du Tacul, puis le Mont Maudit. Certains, pour éviter l'inconfort d'une nuit en refuge, font la course « à la benne » en partant le matin de Chamonix ;
* l'itinéraire historique, par les Grands Mulets, plutôt utilisé l'hiver en ski, ou en été pour la descente sur Chamonix. Il est actuellement peu fréquenté car considéré comme dangereux (avalanches) ;
* la voie normale italienne, ou la route des Aiguilles Grises. Après la traversée du glacier du Miage, la nuit se passe au refuge de Gonella. Le lendemain, passage par le Col des Aiguilles Grises, puis par le Dôme du Goûter où l'on retrouve l'arête des Bosses ;
* la traversée Miage – Bionnassay – mont Blanc, qui se fait généralement en 3 jours. Au départ des Contamines-Montjoie, la nuit est passée au refuge des Conscrits. Le lendemain, traversée des Dômes de Miage pour rejoindre le refuge Durier. Le 3e jour, ascension de l'Aiguille de Bionnassay, puis passage par le Dôme du Goûter.
* la traversée de l’arête de Peuterey en passant par le Grand Pilier d'Angle et par l'aiguille Blanche de Peuterey par le refuge Monzino ou le bivouac Craveri ; cette voie est une des plus difficiles pour accéder au sommet.
Moins Pertinent

La montagne maudite

Jusqu'au XVIIIe siècle, le mont Blanc était communément appelé la « montagne maudite » — un des sommets du massif, le mont Maudit, conserve cette dénomination. Selon la légende, en des temps très anciens, le massif était beaucoup plus verdoyant et l'on pouvait y mener faire paître les bêtes — à l'époque romaine, il arrivait que des troupeaux puissent emprunter le col des Géants —, mais les démons des glaces auraient envahi les alpages, repoussant sans cesse leur territoire jusqu'au fond de la vallée. Au début du XVIIIe siècle, lors du petit âge glaciaire, des processions étaient faites car la mer de Glace s'approchait dangereusement de Chamouny.

Toujours selon la légende, un royaume enchanté existait au sommet du mont Blanc, la reine des fées, la « déesse blanche » y demeurait parmi les fleurs dans des prés verdoyants et y filait la trame du destin des habitants de la vallée. Dans les croyances antiques, les entités divines trônant au sommet des montagnes doivent être respectées et vénérées ; les sommets émettent une sorte de rayonnement, une force surnaturelle, qui guide les hommes à leur insu et dont l'influence peut être bonne ou mauvaise selon les cas. Avec le christianisme, ces divinités furent désormais présentées comme des êtres invisibles hostiles, empêchant les hommes de déployer leurs activités agricoles ou industrielles et donc assimilables à des démons.

Le voyageur anglais Willian Windham (1717-1761), déjà renommé pour ses expéditions en Égypte et en Orient, a organisé lors de l'été 1741, une véritable expédition de découverte de la vallée de Chamonix, où il est monté jusqu'au Montenvert. Conseillé par les Genevois qui croyaient cette vallée hostile et maudite, sa caravane était inutilement surarmée. Arrivé à Chamonix, il s'est émerveillé des aiguilles qui dominent la vallée et des précipices « affreux » qui lui paraissaient susceptibles d'épouvanter les âmes les plus fermes. Il a aussi rapporté quelques anecdotes recueillies auprès des populations locales : les glaciers ont beaucoup crû lors des époques récentes mais dans les temps anciens un passage libre existait jusqu'à la vallée d'Aoste, de plus, la nuit, sur les glaciers, ont lieu des fêtes de sorciers dansant au son des instruments.

Avec le rationalisme de la fin du XVIIIe siècle et le matérialisme triomphant du XIXe siècle, portés par les protestants genevois et anglais, la montagne devait désormais être dominée intellectuellement, en acquérant sur elle des connaissances précises, et physiquement, en la gravissant. Il fallait percer les légendes et en tirer des explications naturelles.

mardi 23 mars 2010

Co2 Quebec

L'utilisation de dioxyde de carbone comme gaz réfrigérant suscite de plus en plus d’intérêt depuis quelques années.
Il est avantageux de le substituer aux gaz synthétiques qui servent normalement de réfrigérants, car ceux-ci émettent 3,900 fois plus de gaz à effet de serre.
Le CO2 offre des avantages indéniables. Son utilisation comme réfrigérant est sans conséquence sur le réchauffement de la planète. Ce gaz est déjà présent dans l’air. Il est simplement capturé, puis confiné dans le cycle de réfrigération.

Au 19e siècle, il était utilisé pour produire le froid utile à la conservation des poissons sur les navires de pêche. Il a par la suite été remplacé par les fluides fluorés. Le CO2 a des propriétés thermodynamiques et environnementales qui en font le fluide d’avenir en réfrigération.

Le CO2 possède des propriétés thermodynamiques et thermo-physiques remarquables.
Le CO2 est un fluide frigorigène qui garantit une durée de vie améliorée de vos installations et son utilisation s’inscrit directement dans une politique de développement durable de votre entreprise.

Le CO2 est un fluide non toxique, non inflammable, et de qualité alimentaire. Les aliments qui entreraient en contact avec le CO2 demeurent propres à la consommation.
Le CO2 a des propriétés uniques et des grands avantages sur d’autres réfrigérants naturels connus.
En effet, l'ammoniac est toxique, les hydrocarbures sont inflammables et l'eau offre des possibilités d'application limitées.

Le Groupe CSC a développé un système de réfrigération qu’il a baptisé Eco2-System, un système qui présente plusieurs avantages, dont un procédé de récupération de la chaleur qui permet de chauffer 100% de l'établissement.
Si tous les magasins d'alimentation canadiens utilisaient l’Eco-System, il serait possible d'abaisser la quantité d'émissions à un niveau équivalant au retrait de plus de deux millions d'automobiles sur les routes du pays.
Les avantages de l’Eco-System ne sont pas qu'environnementaux. Le système de réfrigération peut réduire la facture énergétique d'un établissement jusqu'à 10%.
Le CO2 coûte également 8 à 10 fois moins cher que les gaz synthétiques.


Plusieurs innovations techniques ont fait graduellement tomber nombre de barrières qui limitaient auparavant l'utilisation du CO2.

Consultez les frigoristes qualifiés de SD Réfrigération, de Québec, concernant l’utilisation de dioxyde de carbone dans les différentes applications de réfrigération.

vendredi 19 mars 2010

rsdube.com

Did you guys check out the new website about Co2 refrigeration in quebec, well the website is in english check it out! www.rsdube.com

jeudi 18 mars 2010

site

Well the website I spoke about is not going to be online next week, its this week!
www.co2sdube.com, check it out! co2 refrigeration!

mardi 16 mars 2010

site

I heard well, I know that the website of Refrigeration Sdube about Co2 refrigeration will be online somewhere around next week or the other! i will keep you guys updated!

lundi 15 mars 2010

Refrigeration Sdubé

Refrigeration Sdubé will be getting a new website, that will have a lot of information and ressources about Co2 refrigeration!
i dont have the link right now but its going to be good! ill add the link when its online

mercredi 10 mars 2010

L'impact de la réfrigération

Imaginez la vie sans la crème glacée, des fruits frais, une bière bien froide ou des plats surgelés. Imaginez devoir aller à l'épicerie chaque jour pour vous procurer de la nourriture fraîche. Imaginez un monde dans lequel on ne peut plus envoyer de fleurs à quelqu'un de spécial; un monde sans médicaments ou même d'ordinateurs.

Au cours des 150 dernières années, les progrès en réfrigération nous ont entre autres permis préserver et de refroidir les aliments. La réfrigération a permis un rapprochement des centres de production autrefois éloignés. Les barrières imposées par le climat et les saisons n’existent plus. En contribuant au développement industriel, elle est elle-même devenue une industrie florissante.

Pour apprécier l'impact qu’a eu la réfrigération sur les consommateurs et les industries, attardons-nous un moment sur le processus de réfrigération d’un simple réfrigérateur.

La réfrigération est le processus selon lequel on refroidit un volume d’air ou une substance en-dessous de la température ambiante. Pour ce faire, le processus consistait à extraire la chaleur par évaporation. Plus tard, au milieu du 19e siècle, on a incorporé la compression de vapeur à partir l'air, puis l'ammoniac comme fluide réfrigérant. On connaît la réfrigération depuis l’antiquité mais on doit à un agriculteur du Maryland, Thomas Moore, le terme « réfrigérateur » et ce, depuis 1803. L’appareil électro ménager que nous utilisons de nos jours n’a fait son apparition qu’au 20e siècle.
Les Chinois récoltaient et entreposaient la glace avant même le premier millénaire. Les Hébreux, les Grecs et les Romains entreposaient de grandes quantités de neige dans des fosses de stockage et recouvraient cet agent de refroidissement avec des matériaux isolants. Pour obtenir une boisson fraîche, il suffisait d’ajouter de la neige fondante ou tout simplement d’enfouir le contenant dans la neige. Pas de neige? Faites comme les anciens Égyptiens: remplissez une cruche avec de l'eau bouillante et déposez-la sur le toit, l'exposant à l'air frais pendant la nuit.

mardi 2 mars 2010

La peau de l'ours polaire pourrait ne plus être vendue

11 février 2010

L'ours polaire pourrait être ajouté à la liste des espèces menacées au point où leur commerce international serait interdit.
Les États-Unis ont déposé un projet de résolution en ce sens, afin de faire passer les ours blancs de l'annexe II (espèces en danger, dont le commerce international est strictement réglementé) à l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (Cites), au mois de mars.
La survie de l'espèce est menacée par quoi, par qui? La consommation et le commerce d'ours blanc concernent surtout les populations autochtones du Grand Nord, comme les Inuits, qui en mangent la viande, en font des vêtements, de l'artisanat et des descentes de lit.
C'est sous la forme de trophées que l'ours polaire s'exporte le mieux, notamment vers les États-Unis. Le Fonds international pour la protection des animaux soutient la démarche américaine. Les chasseurs sont prêts à payer 30 000 dollars le permis de chasse à l'ours blanc au Canada.
Selon les dernières estimations sur la population mondiale d'ours blanc, il y en aurait entre 20 et 25 000 répartis en 19 colonies, dont les deux tiers habitent le Grand Nord canadien ou l'Alaska et le Groenland voisins. Les autres se répartissent entre la Russie et la Norvège.
Quinze de ces colonies sont considérées stables ou en déclin. L'ours blanc est classé en espèce «vulnérable» en raison principalement de la dégradation et de la réduction de son habitat.
Ce sont ces informations «et les projections futures dues à différents facteurs dont le changement climatique» qui justifient, selon les États-Unis, la demande de classement en annexe 1.
Le Canada, qui devrait s'opposer à la résolution américaine, est le seul pays qui autorise l'exportation contrôlée de produits issus de l'ours blanc. La première menace contre l'ours polaire c'est la réduction de son habitat et le réchauffement. Le commerce, ou même la contrebande, ne présente pas une menace significative, fait remarquer l’organisation de lutte contre le trafic d'espèces, Traffic.
Un point de vue partagé les organisations Inuits qui dénoncent «une attaque directe contre les droits, la culture, les coutumes de chasse et contre les économies locales» des peuples de l'Arctique».
Édité par Jean-Philippe Peretti, Ultimatum Media, Québec

Source : Agence France-Presse