Le gouvernement Harper, par la voix du ministre de l'Environnement, Jim Prentice, a annoncé qu’il renonçait à la création d'un régime nord-américain de plafonnement et d'échange d'émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre les changements climatiques.
Le ministre Prentice justifie l’abandon du régime appelé "cap and trade", du moins à court terme, par l’incapacité de l'administration démocrate de Barack Obama de faire adopter une telle mesure au Sénat des États-Unis.
Rappelons que les démocrates ont perdu leur majorité qualifiée au Sénat, à l'occasion de l’élection partielle du 19 janvier dans le Massachusetts, à la suite du décès du sénateur Ted Kennedy.
Cette défaite diminue considérablement les probabilités de création d'un marché d'émissions de gaz à effet de serre. La Chambre des représentants a adopté en juin 2009 un projet de loi en ce sens qui prévoit de réduire les émissions de GES de 17% en 2020 par rapport aux niveaux de 2005. Cette impasse au Sénat empêche le président de signer toute loi sur les changements climatiques.
M. Prentice a réaffirmé l'intention du gouvernement canadien d'harmoniser sa politique environnementale avec celle des États-Unis.
En attendant, M. Prentice entend harmoniser les réglementations des deux pays en matière de transport, responsable de 25% des GES sur le continent. Des normes communes d'émissions de CO2 pour toutes les automobiles sont prêtes et doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2011.
Les deux capitales doivent maintenant harmoniser leurs règlements dans le cas des camions lourds, des trains, des bateaux et des avions. Après le transport, les deux gouvernements s'attaqueront à l'industrie de l'électricité.
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